- -Nicolas a consacré sa vie à son travail scientifique et médical et s'aperçoit que sa vie personnelle en a souffert. Cet homme de science célèbre, au crépuscule de sa vie et atteint d'une maladie incurable, n'a de l'affection réelle que pour sa fille adoptive Katia. Dans ce drame psychologique, le réalisateur a choisi d'adapter le récit 'Une banale histoire' d'Anton Tchekov publié en 1889. Le film propose une réflexion sombre et dépassionnée sur les valeurs de la vie, telle que vue par un homme sur ses derniers jours.
- -Arrivé sur la fin de sa vie pourtant bien remplie, le sentiment d'impuissance imprègne les réflexions d'un homme de science qui se sait condamné par le cancer. Cette maladie du siècle qui ronge les corps, mais aussi celle, plus métaphorique, qui vide nos vies dites modernes de toute signification profonde. Sujet existentiel, questionnement éternel. Le journal d'un vieil homme reprend plusieurs des thèmes habituels chez Bernard Émond. Comme dans toute son oeuvre, l'être humain, face au monde qui l'entoure, est en remise en cause permanente et cherche sa voie dans le grand concert des valeurs morales, des idéologies fabriquées et des choix prédéterminés.
- -Nicolas, médecin et homme de science célèbre, est atteint d'une maladie incurable et sait qu'il va mourir. Vieillissant, insomniaque, mal marié à une femme plus jeune que lui, père d'une adolescente qu'il ne comprend pas, la seule chose qui le rattache à la vie est l'affection de sa fille adoptive, Katia. Mais Katia, dans la trentaine, a abandonné le métier de comédienne et se débat dans une profonde mélancolie. Nicolas est impuissant devant son désarroi. Lui qui a consacré toute sa vie à ses travaux scientifiques, il se rend compte qu'il est passé à côté de l'essentiel et qu'il lui manque « comme un élément de liaison qui ferait de (sa) vie un tout« . Confronté aux grandes questions de l'existence à travers l'angoisse de Katia, il se rend compte qu'il est aussi démuni qu'elle devant le vide de sa propre vie et l'imminence de sa mort. Mais on aime jamais en vain et « toute confiance, toute tendresse se survivent »
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